Pourquoi la pollution de l’air dure sur toute la France

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La plupart des grandes villes sont concernées depuis plusieurs jours par un épisode de pollution aux particules fines qui n’en finit pas.







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A Lyon, ici le lundi 13 fevrier, l'episode de pollution de l'air est particulierement intense. La circulation differenciee a ete declenchee.
À Lyon, ici le lundi 13 février, l’épisode de pollution de l’air est particulièrement intense. La circulation différenciée a été déclenchée.
© NICOLAS LIPONNE / Hans Lucas via AFP

Temps de lecture : 1 min

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Un ciel bleu sans nuage, mais une brume grisâtre à l’horizon. Un épisode de pollution de l’air touche toute la France depuis plusieurs jours… et la situation ne s’améliore pas. Ce mardi 14 février, de Rennes à Lille en passant par Lyon et jusqu’à Marseille, 24 villes mesurées par Atmo (fédération des associations agréées surveillant la qualité de l’air) affichent une qualité de l’air « mauvaise ». Si le trafic routier et les industries contribuent à l’émission de particules fines, c’est surtout le chauffage au bois qui est la première source de cette pollution en France.

Selon Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, c’est la raison majeure de cet épisode de pollution hivernale. Dans la métropole lyonnaise, la plus touchée, la circulation différenciée est en place depuis le vendredi 10 février et jusqu’à ce mardi au moins. Seuls les véhicules munis de vignette Crit’air 0, 1 ou 2 peuvent pénétrer dans le périmètre de la zone à faibles émissions (ZFE), qui n’exclut en temps normal que les Crit’air 5 et non classés.

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La persistance de cet épisode de pollution généralisée s’explique par les conditions météo, qui ne permettent pas de disperser les particules fines, à commencer par les vents très faibles qui soufflent sur la France. Frédéric Nathan, prévisionniste pour Météo-France, pointe également les inversions de températures : « Avec le ciel dégagé, la température se refroidit près du sol la nuit, alors qu’au-dessus, l’air reste doux. L’air froid, plus lourd, reste ainsi bloqué au sol ; les polluants aussi. » Sans compter les conditions anticycloniques, leurs vents verticaux du haut vers le bas « favorisant le plaquage des polluants au sol », et le temps sec qu’elles apportent. La pollution pourrait durer encore.

Source: lepoint.fr