« Faut laisser passer » : l’exécutif contraint à la stratégie du dos rond

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LETTRE DU PALAIS. Ministres comme parlementaires phosphorent sur l’après-réforme des retraites, redoutant de possibles dérapages dans les cortèges de manifestants.  







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Le president Emmanuel Macron lors d'une interview televisee depuis l'Elysee, a Paris, le 22 mars 2023.
Le président Emmanuel Macron lors d’une interview télévisée depuis l’Élysée, à Paris, le 22 mars 2023. 
© Ludovic Marin/AFP

Temps de lecture : 5 min

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Ce ministre en vue s’enfonce dans son canapé, pianote nerveusement sur son téléphone. Il est 16 heures passées ce jeudi 23 mars, jour de la neuvième mobilisation de l’intersyndicale contre la réforme des retraites, la première depuis le déclenchement du 49.3 à l’Assemblée et le rejet, de justesse, de la motion de censure transpartisane contre le gouvernement.

Au lendemain de l’intervention d’Emmanuel Macron à la télévision, les cortèges s’élançaient un peu partout dans les grandes villes et du côté de la place de la Bastille à Paris, à quelques encablures du 7e arrondissement, le quartier des ministères. Les premières images et remontées ne font pas de doute : la contestation reprend de la vigueur, le climat se tend. 

« C’est chaud, put*** », lâche ce membre du gouvernement, visiblement s…

Source: lepoint.fr