Le Maire ne veut pas augmenter les impôts

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Le ministre de l’Économie et des Finances a évoqué quatre pistes pour financer le « coût très élevé » du passage à une économie décarbonée.






Par M.R. avec AFP


<< Nous n'augmenterons pas les impots, nous ne pensons pas qu'une nouvelle taxe, un nouvel impot, soit la solution >>, a souligne Bruno Le Maire.
« Nous n’augmenterons pas les impôts, nous ne pensons pas qu’une nouvelle taxe, un nouvel impôt, soit la solution », a souligné Bruno Le Maire. 
© AMAURY CORNU / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

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Au lendemain du Conseil national de la transition écologique, une question demeure : comment financer l’action climatique ? Alors qu’un rapport remis au gouvernement préconise un recours à la dette publique et à l’impôt, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a balayé cette possibilité.

Ce rapport, commandé par la Première ministre Élisabeth Borne à l’économiste Jean Pisani-Ferry, estime à 66 milliards d’euros supplémentaires par an, dont jusqu’à 34 milliards de fonds publics, les investissements nécessaires pour atteindre en 2030 l’objectif d’une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990.

Pour les financer, le document propose de recourir à l’endettement public et d’instaurer une taxe exceptionnelle sur le patrimoine financier des Français les plus aisés. Interrogé sur la création d’une nouvelle taxe, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, avait pour sa part estimé, lundi, que ce n’était « pas un sujet tabou ».

« Nous n’augmenterons pas les impôts »

« Les deux options, qui ne sont pas de bonnes options à mon sens, c’est l’augmentation des impôts ou l’augmentation de notre dette, qui est déjà trop élevée », a en revanche balayé Bruno Le Maire au micro de RTL. « Nous n’augmenterons pas les impôts, nous ne pensons pas qu’une nouvelle taxe, un nouvel impôt, soit la solution », a-t-il souligné. Au contraire, la politique du gouvernement est de « baisser les impôts […] dans un pays qui a la pression fiscale la plus élevée de tous les pays développés », a-t-il insisté.

À LIRE AUSSILa promesse d’une « industrie verte » au défi du réelLe numéro deux du gouvernement a évoqué quatre pistes pour financer le « coût très élevé » de la transition vers une économie décarbonée, déjà avancées dans le cadre du projet de loi sur l’industrie verte. Il s’agit de verdir la fiscalité existante et donc réduire les avantages fiscaux sur les énergies fossiles, de mobiliser l’épargne des Français, de faire financer la transition par les entreprises ;et de mobiliser les banques, dont la Banque européenne d’investissement (BEI).

« Tout ça nous doit nous permettre d’avoir les moyens de financer la transition écologique sans aggraver l’état de nos finances publiques », a assuré Bruno Le Maire. Le rapport a été publié alors qu’Élisabeth Borne présentait, lundi, son plan pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030.




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