Commission européenne et BCE, le choix de la rigueur
Réservé aux abonnés
CHRONIQUE. Leur décision aura des conséquences sur la capacité de l’Europe à financer la transition énergétique, les relocalisations industrielles ou les dépenses d’éducation et de santé.
Par Patrick Artus
![Le choix de la rigueur observe par la Commission europeenne et la Banque centrale europeenne aura des consequences sur la capacite de l'Europe a financer la transition energetique. Ici, des eoliennes a Flavin (Aveyron), le 7 avril 2023.
Le choix de la rigueur observe par la Commission europeenne et la Banque centrale europeenne aura des consequences sur la capacite de l'Europe a financer la transition energetique. Ici, des eoliennes a Flavin (Aveyron), le 7 avril 2023.](https://static.lpnt.fr/images/2023/05/27/24488798lpw-24554731-article-jpg_9545969_660x287.jpg)
© Charly Triballeau/AFP
Publié le
Lecture audio réservée aux abonnés
La Commission européenne a présenté, en avril, son projet de réforme du pacte de stabilité et de croissance. Même si quelques flexibilités ont été introduites par rapport au pacte de stabilité et de croissance antérieur, cette proposition de la Commission montre un retour vers une forme claire de rigueur budgétaire.
Les propositions de réforme incluent des flexibilités nouvelles : prise en compte des dépenses publiques de transition énergétique ou d’investissements dans le numérique ou encore de défense – toutefois sans exclure ces dépenses du calcul du déficit public et de la dette publique –, caractère spécifique à chaque pays des programmes de stabilité déposés à la Commission.
Sanctions financières
Mais ces flexibilités n’empêchent pas que le cadre général du nouveau programme de stabi…