Guy Trompat, de la peine à la haine
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Le père de Kévin, assassiné cet hiver avec Leslie, comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Niort pour avoir proféré des menaces.
Par De notre envoyé spécial, Charles Guyard

© THIERRY OLIVIER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Dans deux ou trois ans, Guy Trompat sera présent dans cette même grande salle d’audience aux murs tout blancs et aux bancs particulièrement inconfortables où il a passé tout l’après-midi, ce vendredi. Seule différence, notable, il sera alors installé sur la rangée des parties civiles et non dans le box des accusés où se serreront cette fois les assassins présumés de son fils Kévin et de la petite amie de ce dernier, Leslie.
Un cataclysme évident pour ce père meurtri chez qui le désir de vengeance a toutefois dépassé les limites d’une colère légitime. D’où cette comparution immédiate. « Sa colère est humaine et n’est pas contestée, a reconnu la procureure. Ce qui est contestable, c’est la haine. » Une haine déversée dans une série de messages, écrits et oraux, diffusés sur les réseaux soc…