« mauvaise humeur » assumée au Maghreb
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LETTRE DU MAGHREB. L’impossible voyage du président Macron à Rabat, la visite à Paris repoussée de Tebboune : les migraines avec les capitales d’Afrique du Nord s’accumulent.
Par Benoît Delmas
![L'annee 2023 s'annonce delicate pour le president francais dans ses relations avec l'Afrique du Nord, ou il va devoir faire preuve d'un equilibrisme millimetre entre le Maroc et l'Algerie, en particulier.
L'annee 2023 s'annonce delicate pour le president francais dans ses relations avec l'Afrique du Nord, ou il va devoir faire preuve d'un equilibrisme millimetre entre le Maroc et l'Algerie, en particulier.](https://static.lpnt.fr/images/2023/06/04/24581485lpw-24581542-article-jpg_9562542_660x287.jpg)
© RYAD KRAMDI / AFP
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Lors de son premier quinquennat, Emmanuel Macron avait déboulé en Afrique du Nord sans tabous ni idéologie, déterminé à boucler les contentieux du XXe siècle, conscient que le pré carré tricolore était guigné par de nouveaux jardiniers voraces (Chine, Turquie), que la francophonie perdait des parts de marché. Tel un hussard sur le toit diplomatique, Emmanuel Macron aura bravé quelques interdits en restreignant drastiquement le nombre de visas accordés à l’Algérie, au Maroc et à la Tunisie ; en parlant sans langue de bois aux dirigeants algériens ; en affrontant des habitudes enkystées par des décennies d’usages. Le repli idéologique du président est désormais réel en ce début de second mandat. Il prend acte des mécontentements. Et jouera la carte de l’économie tout en assumant les mauva…