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CHRONIQUE. L’annonce par Emmanuel Macron du soutien de la France à l’entrée de l’Ukraine et des Balkans dans l’UE est un tournant. Pourquoi un tel revirement ?
Par Gérard Araud
Publié le
Une des conséquences inattendues de la guerre russe en Ukraine aura été d’avoir bouleversé les termes du débat sur l’élargissement de l’Union européenne non seulement à l’Ukraine mais aussi à la Moldavie, aux pays des Balkans – Serbie, Albanie, Monténégro, Kosovo, Macédoine du Nord, Bosnie-Herzégovine – et à la Géorgie.
Jusqu’ici, que la France soit le pays le plus sceptique à cet égard était un secret de polichinelle. Elle se rappelait son vain combat pour obtenir, lors du précédent grand élargissement de l’Union, que les institutions en soient d’abord réformées afin qu’il ne complique pas à l’excès leur processus de décision. Le Royaume-Uni qui ne trouvait aucun inconvénient à ce résultat, tout au contraire, l’avait emporté. Par ailleurs, après l’expérience traumatisante du référendum…