« L’hôpital fera face », assure le ministre de la Santé Aurélien Rousseau

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La France est touchée par une vague très intense de canicule. Alors que la situation est « tendue » aux urgences, le ministre de la Santé se veut rassurant.






L.C. avec AFP


Le ministre de la Sante Aurelien Rousseau a assure que << l'hopital fera face >> a l'episode de canicule qui a commence et va s'intensifier les prochains jours.
Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a assuré que « l’hôpital fera face » à l’épisode de canicule qui a commencé et va s’intensifier les prochains jours.
© Fred Dugit / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

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Alors que les chaleurs du mois de juillet ont déjà causé une surmortalité par rapport à la normale, la canicule qui doit frapper le pays dans les prochains jours n’est pas pour rassurer les Français. Vingt-huit départements sont désormais placés en vigilance orange « canicule » dès ce samedi 19 août, et la situation des urgences en cette période de vacances est particulièrement « tendue ». Pourtant, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau se veut rassurant, affirmant que l’« hôpital fera face » et que la situation actuelle des urgences n’est pas « plus grave » qu’en 2022.

« L’hôpital a fait face, l’hôpital fera face, […] l’organisation du système de santé, elle est extrêmement robuste et elle sera robuste face à cet épisode de chaleur », a déclaré le ministre de la Santé Aurélien Rousseau sur France info. Dans les hôpitaux, contraints de fermer ou de « filtrer » l’entrée de nombreux services d’urgences face au manque de soignants, les praticiens craignent un nouvel afflux de patients. Plusieurs représentants d’urgentistes ont jugé cette semaine l’ampleur de ces fermetures « plus grave » qu’en 2022.

À LIRE AUSSICanicule : sept astuces pour rester au frais sans climatiseur« Je ne dirais pas que la situation est plus grave », a répondu le ministre de la Santé. « Elle est toujours tendue, et elle sera tendue après l’été aussi, il n’y aura pas tout d’un coup un retour à la normale. On a un problème de disponibilité » des soignants, a-t-il poursuivi.

Des fermetures justifiées par le ministre

« C’est vrai […] qu’on a partout sur le territoire des zones de tension, mais aujourd’hui on les anticipe mieux. » « Le passage par le 15 fait qu’aucun Français qui a besoin de soins n’est resté sans réponse médicale », a assuré Aurélien Rousseau.

Il a rappelé « le réflexe » à avoir : « Au moindre malaise, […] on appelle le 15. » Cet été, « les hôpitaux et notamment les hôpitaux universitaires ont joué leur rôle de plateforme et d’appui aux hôpitaux plus petits qui, quelquefois, n’arrivent pas à tenir ».

À LIRE AUSSIChaud, froid ou épicé : que boire ou manger en pleine caniculeLes fermetures ponctuelles ciblées permettent d’avoir « des hôpitaux qui restent ouverts la journée » ou fermés uniquement « en nuit profonde ». « Ce n’est pas satisfaisant », mais cela « permet de maintenir, dans des territoires où on ne pourrait plus, une offre de soins », a-t-il avancé.




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