Six nouveaux députés à l’Assemblée nationale

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Six nouveaux députés pousseront les portes de l’Assemblée nationale à partir du 25 septembre, en remplacement des élus nommés au gouvernement le 20 juillet. Les nouveaux entrants seront accueillis mercredi 30 août par le président du groupe Renaissance, Sylvain Maillard, qui a lui-même remplacé Aurore Bergé, nouvelle ministre des solidarités et des familles.

Rarement sollicités, ces réservistes sont contraints de réorganiser à l’improviste leur vie professionnelle et familiale. Certains d’entre eux n’ont pas encore trouvé de lieu où se loger, à l’instar de Laurent Leclercq (MoDem), 52 ans, l’ancien maire de Toury (Eure-et-Loir) et suppléant de Philippe Vigier, devenu ministre délégué chargé des outre-mer. « Ça a été un ascenseur émotionnel ! », confie Virginie Lanlo (UDI), 55 ans, la première adjointe au maire de Meudon (Hauts-de-Seine), qui devient députée de la huitième circonscription du département en remplacement de Prisca Thevenot, nommée secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du service national universel.

Pour remplacer Thomas Cazenave, nommé ministre délégué chargé des comptes publics, la nouvelle députée de la première circonscription de Gironde, Alexandra Martin (Renaissance), 47 ans, a dû suspendre son contrat de travail à la tête de la direction d’un centre de formation dans les métiers de l’industrie. « D’une fibre sociale assez développée », elle présume malgré tout que son nouveau statut de députée lui permettra de « donner plus de visibilité » aux nombreux projets qu’elle a portés dans les domaines de l’économie sociale et solidaire et du logement.

Préparation des dossiers

Même constat du côté de Philippe Frei, 54 ans, tout juste devenu député de la troisième circonscription de la Côte-d’Or, en Bourgogne-Franche-Comté, à la suite de la nomination de Fadila Khattabi au poste de ministre déléguée chargée des personnes handicapées. Pour espérer « apporter sa sensibilité de gauche », ce cadre d’Enedis, employé depuis vingt ans dans l’entreprise, a suspendu son contrat de travail.

En attendant les débats épineux qui s’annoncent pour la rentrée, les députés ont passé les dernières semaines à préparer leurs dossiers. Celui de la première circonscription des Bouches-du-Rhône, Didier Parakian (Renaissance), 59 ans, livre son projet, sa « bataille » : « faire de Marseille la capitale de l’Euroméditerranée », défend l’ex-adjoint au maire et vice-président de la métropole. « Je porterai fièrement l’écharpe de député sans décevoir ceux qui nous ont fait confiance », assure celui qui succède à Sabrina Agresti-Roubache, devenue secrétaire d’Etat chargée de la ville.

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