Réservé aux abonnés
En imposant sa stratégie d’obstruction, Mélenchon s’est fait rabrouer par les principaux syndicats. Au sein de la Nupes, et de LFI, son autorité est contestée.
Par Sébastien Schneegans, Michel Revol
Publié le
Temps de lecture : 5 min
La sentence est tombée comme un couperet. Invité, dimanche 19 février, de l’émission BFM Politique, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a estimé que Jean-Luc Mélenchon n’était pas « un allié du mouvement social ». Le lendemain matin, sur Europe 1, le patron de la CFDT, Laurent Berger, abonde dans ce sens, déplorant le « bordel » alimenté à l’Assemblée nationale par « une partie des députés de La France insoumise qui ont décidé, contre l’avis de toutes les organisations syndicales, de ne pas aller à l’article 7 [lequel prévoit le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, NDLR] ».
Voilà, en moins de vingt-quatre heures, le leader des Insoumis directement critiqué par les patrons des deux principales organisations syndicales, lesquelles ont réussi, avec l…
Newsletter politique
Chaque jeudi, découvrez les informations de notre rédaction politique, et recevez en avant-première les exclusivités du Point.
La rédaction du Point vous conseille
Source: lepoint.fr