dès 2024, les épreuves de spécialité se tiendront en juin au lieu de mars

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Emmanuel Macron a décidé d’abandonner en partie la réforme menée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. 






Par Hugo Romani pour Le Point


Emmanuel Macron va modifier la reforme du baccalaureat de Jean-Michel Blanquer.
Emmanuel Macron va modifier la réforme du baccalauréat de Jean-Michel Blanquer.
© LUDOVIC MARIN / AFP

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Le baccalauréat imaginé par Jean-Michel Blanquer n’aura vécu qu’un an (avec la crise du Covid, la session 2023 était la première à suivre à la lettre la réforme), comme l’explique Le Parisien. Ainsi, les épreuves anticipées, c’est-à-dire les deux matières principales choisies par l’élève de terminale, n’auront plus lieu en mars, comme cela avait été imaginé par Jean-Michel Blanquer, mais en juin. Cette décision s’applique à partir de cette rentrée scolaire.

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Ce choix, porté par Emmanuel Macron, répond à une demande des enseignants mais aussi des parents d’élèves, lesquels déploraient l’absence en cours, dès le début du troisième trimestre, d’une part non négligeable des lycéens. Le nouveau calendrier des épreuves a été confirmé par le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, sur TF1 dimanche soir.

« Il y a eu des avancées avec la réforme du bac, mais il faut être pragmatique et regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas », a résumé Gabriel Attal. « Il n’y aura pas de modification massive du calendrier Parcoursup », a-t-il en outre précisé.

À LIRE AUSSILe port de l’abaya sera interdit à l’école, annonce Gabriel AttalCette « réforme de la réforme » avait déjà été envisagée par son prédécesseur, Pap Ndiaye, lequel estimait qu’il y avait « absolument besoin de changer les choses ».

Les émeutes à l’origine de ce choix ?

Le gouvernement aurait également fait le lien entre l’absentéisme grandissant des élèves de terminale et la présence de certains jeunes dans les émeutes ayant émaillé le pays au mois de juin.

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Rétablir les épreuves en juin n’était par ailleurs pas la seule solution mise sur la table par Emmanuel Macron. Le président de la République, qui souhaite s’investir davantage dans l’éducation, avait dans un premier temps songé à augmenter le coefficient des épreuves de juin, à savoir le grand oral et la philosophie.




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